« Je n’ai pas de problème avec Lamothe. Je ne l’ai pas trahi », a confié Martelly

Alors que le chef de l’Etat Michel Martelly est l’objet depuis un certain temps de vives critiques de la part des partisans de l’ancien Premier Ministre Laurent Lamothe, qui crient à la trahison, Michel Martelly sort de son silence et se confie à la presse. Dans une interview exclusive accordée au journal Le nouvelliste le président Michel Martelly a déclaré, que depuis Décembre 2014 Laurent Lamothe savait qu’il n’allait pasêtre son candidat. « Depuis Décembre 2014, j’avais dit à Laurent Lamothe qu’il ne serait mon candidat, qu’il n’était pas souhaitable qu’il soit candidat à la présidence. J’avais dit la même chose à Sophia Martelly, ma femme », a lâché le président à des journalistes ce lundi au Palais national. Michel Martelly dit avoir craint un éventuel boycottage de ces élections par les partis politiques qui voyaient en Laurent Lamothe le candidat du président. « L’objectif de Laurent Lamothe, candidat, est de devenir président, le mien est la tenue de bonnes élections. Sak tonbe, yo tonbe.Sak pase, yo pase. », a assuré le président, affirmant que pour rien au monde, il ne voulait pas courir le risque de fragiliser ces élections. Plus loin, le chef de l’Etat a déclaré qu’il n’a rien contre Laurent Lamothe et qu’il s’étonnerait d’apprendre que Laurent Lamothe aurait pensé qu’il le trahirait. « Je n’ai pas de problème avec Laurent Lamothe. Il pense que je l’ai trahi. Pas du tout. Pas du tout. Je ne pourrais jamais penser qu’il penserait que je le trahirais », a dit Martelly, qui suppose que des gens dans l’entourage de l’ancien premier ministre – qui veulent le pouvoir – veulent lui faire penser qu’il l’a trahi. Concernant sa femme, Sophia Martelly, le président affirme qu’il voudrait bien voir sa femme devenir sénateur de la république, toutefois, lui président a des responsabilités. Le président doit planer au-dessus de tout cela, dit-il, confiant que le jour où le CEP a rejeté la candidature de Sophia, « je ne lui ai dit ni bonjour ni bonsoir ». MJ/Radio Métropole Haïti

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