Jean-Bertrand Aristide s’en prend au colonialisme pour commémorer la mort de Dessalines

Le président haïtien a vigoureusement condamné le système esclavagiste des siècles derniers à l’occasion du 196 ème anniversaire de l’assassinat de l’Empereur Jean Jacques Dessalines. Le chef de l’Etat a comparé l’action des colons qui ,dit-il ,ont décapité la population indigène de la région à un acte terroriste. Jean Bertrand Aristide affirme que les racines du terrorisme sont au coeur de l’esclavage des siècles passés et à l’ère moderne. Dans son discours, le président s’est aussi attaqué à ce qu’il appelle le terrorisme économique. Dans ce contexte , M. Aristide a rendu hommage au père de la patrie Jean Jacques Dessalines qui, selon lui, avait combattu cette violence économique il y a près de 200 ans.Le président Aristide a tenu ces propos en présence du corps diplomatique. A l’occasion du 17 octobre, le chef de l’Etat a publié un arrêté faisant obligation aux écoliers et étudiants d’entonner la Dessalinienne à la montée du drapeau. Il a par la suite déposé une gerbe de fleurs au Pont Rouge où l’Empereur a été assassiné le 17 octobre 1806. Le porte-parole de la Convergence Démocratique déplore les propos du président du 26 novembre Jean Bertrand Aristide . Selon Micha Gaillard, Jean Bertrand Aristide cherche à marginaliser le pays en prononçant un tel discours dans un contexte de globalisation. Tout en reconnaissant les conséquences néfastes de l’esclavage, Micha Gaillard estime qu’Haïti doit mettre aujourd’hui à profit l’appui de la Communauté Internationale au bénéfice de la population. Le porte-parole de la Convergence qualifie de faux nationalisme le message du chef de l’Etat à l’occasion du 17 octobre.

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