La journée de ce mardi 9 juillet 2002 pourrait être décisive pour l’avenir des pourparlers entre la Famni Lavalas (Pouvoir) et la Convergence Démocratique (Opposition). Selon des sources proches des discussions contactées par Radio Métropole , la décision de reprendre ou non les négociations entre les partis pourrait dépendre des conclusions tirées par le médiateur international , Luigi Einaudi , à l’issue des rencontres qu’il a eu dans la journée du lundi 8 juillet . Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Etats Américains (OEA) accompagné de l’émissaire de la CARICOM , Julian Hunt , s’est entretenu avec la Convergence, le président Jean Bertrand Aristide et les représentants de la communauté internationale pour faire le point sur la situation . Selon une source digne de foi, la communauté internationale serait divisée sur l’attitude à adopter face aux protagonistes. Une partie du secteur diplomatique exercerait actuellement de fortes pressions sur la Convergence Démocratique pour signer un accord avec Lavalas au plus tôt en dépit de la non application de la Résolution 806 de l’OEA adoptée le 16 janvier dernier. Tandis qu’une autre branche de l’international ne serait pas insensible aux réticences de la Convergence Démocratique surtout après la publication du rapport de la Commission d’enquête de l’OEA sur les évènements du 17 décembre démontrant la participation d’officiels du gouvernement aux violences contre les locaux et résidences de l’Opposition. Entre-temps, le quotidien » Le Nouvelliste » dans son édition du lundi 8 juillet 2002 , indique que la communauté internationale pourrait changer de position si la Convergence continue de refuser de reprendre les négociations dans les circonstances actuelles . Le quotidien fait même état de la possibilité par l’OEA de proposer un accord entre la communauté internationale et le gouvernement pour réaliser les prochaines élections législatives et locales . Le président Aristide ,en conférence de presse à Georgetown , Guyana , le vendredi 5 juillet dernier , avait laissé entendre que la communauté internationale pourrait changer de position vis-à-vis d’Haiti en cas de non signature d’un accord politique . La Convergence Démocratique qui doit répondre au médiateur international sur la proposition d’accord initial entend désormais conditionner tout compromis au respect de la Résolution 806 de l’OEA et des recommandations de la Commission d’enquête internationale sur les violences du 17 décembre 2001 par le gouvernement Lavalas .
Journée importante pour l’avenir des négociations de sortie de crise
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