La BRH justifie sa décision de prendre en charge la Socabank

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Les membres du conseil d’administration de la BRH justifient leur intervention dans le dossier par souci de protéger les 100 mille déposants, tout en rappelant que la Socabank n’était pas solvable et ne pouvait honorer ses engagements.Le président du conseil d’administration de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Raymond Magloire, indique qu’il fallait trouver des fonds et restructurer la Socabank pour la rendre rentable. » Les responsables de la Socabank avaient indiqué qu’ils ne pouvaient disposer des 400 000 gourdes nécessaires pour amorcer la restructuration de l’institution », a souligné M Magloire notant que la Socabank ne pouvait pas payer ses clients. Les responsables de la BRH affirment que 1 milliard 900 mille gourdes ont été injectés dans le capital de la Socabank afin de sauver l’entreprise en faillite.Raymond Magloire confirme que la BNC prendra le contrôle effectif de la Socabank a partir du 3 février, tout en précisant que la valeur nominale des actions fixée a 500 gourdes ne cadrait pas avec la réalité. Selon le président du conseil d’administration de la BRH, en utilisant un recours devant les tribunaux les 150 000 comptes de la Socabank resteraient bloqué pendant plusieurs années. » Les actionnaires majoritaires qui sont les administrateurs de la banque avaient accepté le plan proposé par la BRH », souligne M Magloire. Les responsables de la BRH affirment que la mauvaise gestion a été à l’origine de la faillite de la Socabank. » Les gros actionnaires et les administrateurs étaient les principaux bénéficiaires de la Socabank et comptaient plus de 60 % des prêts improductifs », indique M Magloire. Il souligne que deux grands actionnaires cumulaient a eux seuls 40 % des prêts de la Socabank.

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