L’attitude du Pouvoir dans la gestion de la crise à l’Université est critiquée par la Commission Inter-Faculté (CIF). La CIF , auteur d’une grève de la faim contre le recteur licencié Pierre Marie Paquiot qui a servi de prétexte à l’intervention du ministère de l’éducation nationale, s’interroge désormais sur le comportement des autorités . La Commission Inter-Faculté déclare prendre ses distances par rapport à la commision provisoire nommée par la ministre de l’éducation nationale , Myrtho Célestion Saurel , à la tête du Rectorat . Les membres de la CIF affirment que la nomination de la commission de gestion de l’UEH n’a pas été faite de manière consensuelle comme ils l’avaient souhaité . En ce sens , la CIF demande notamment aux autorités de l’éducation nationale de prendre les mesures nécessairs en vue de créer un espace de dialogue entre la nouvelle commission de gestion et le Conseil de l’Université d’Etat constitué de 36 membres. Le responsable de la CIF, Prince Guichard, s’en prend également aux organisations du Front du Refus qui qualifient d’ingérence la décision du ministère de l’éducation nationale . Parallèlement , M. Prince dénonce ce qu’il appelle des actes d’indimidation et de menaces dont sont victimes des membres de la Comité Inter-Faculté . Toutefois, les membres de la CIF n’entendent pas lâcher prise dans leur combat ,disent-ils pour l’autonomie de l’Université d’Etat d’Haiti.
La CIF questionne l’attitude du ministère de l’éducation nationale dans la crise à l’université
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