La classe moyenne décapitalisée par la crise

La crise haïtienne est multiforme et complexe et son impact économique est terrible pour les citoyens.

Les économistes ont fait valoir que l’économie haïtienne est confrontée une fois de plus à une croissance négative.

Selon les dernières statistiques de l’IHSI l’inflation a franchi en février 2022 la barre des 25% en février 2022.<br><br>

Les membres de la classe moyenne paient un lourd tribut en cette période de grandes difficultés.

Des propriétaires ont été contraints de vendre leurs maisons.

Dans de nombreux cas il s’agit d’obtenir des ressources pour répondre à des besoins immédiats. <br><br>

Les  enseignants font partie des principales victimes. Leur salaires n’ont pas été ajustés en dépit de la forte hausse du taux de change de la gourde par rapport au dollar américain.

Des professionnels se retrouvent du jour au lendemain dans la misère.

Ils vivent un paradoxe en ayant les qualifications d’un membre de la classe moyenne mais avec les revenus d’un pauvre. <br><br>

Un résident de Carrefour a confié que la nourriture est aujourd’hui un luxe. Il est très difficile de préparer le repas pour une famille de 4 personnes avec 1000 gourdes. Mais peu de professionnels gagnent  1 000 gourdes par jour. <br><br>

Les citoyens ont recours depuis plusieurs mois à des petits restaurants ambulants. Cependant les prix ont commencé à grimper pour ces marchandes de nourriture.

Un tout petit plat de riz est à 200 gourdes. <br><br>

Pat ailleurs de nombreux parents avouent qu’ils ne peuvent payer les frais scolaires.

Ils négocient des sursis avec les directions des écoles sans être certains d’une embellie. <br><br>

Des professionnels dans secteur de la construction se dirigent vers des villes de province afin de trouver un job.

Ils avouent que la grande majorité des chantiers sont fermés en raison de la hausse vertigineuse des prix des matériaux de construction. <br><br> LLM / Métropole Haïti

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