La classe politique préoccupée par la crise au CEP

La crise qui secoue le Conseil électoral provisoire est un sujet de grande inquiétude pour la classe politique qui appelle à une entente sur la base des règlements internes de l’institution. La Convergence démocratique, des membres du Conseil des sages et du Conseil électoral provisoire continuent de dénoncer les nominations effectuées par la présidente du cep au sein de l’appareil électoral. Serges Gilles de la Convergence, Christian Rousseau du Conseil des sages et Rosemond Pradel du CEP qui participaient à l’émission « Rencontre » sur Radio Métropole, ont clairement demandé à Madame Rose-Laure Julien de mettre à l’écart les employés recrutés sans l’aval des autres conseillers. Serges Gilles fait remarquer que les partis politiques ne sont pas prêts à accepter ces nominations au sein du Conseil électoral provisoire. Le Grand Front Centre Droit appelle la présidente du CEP, Rose-Laure Julien, à revenir sur sa décision de nommer 43 personnes au sein de l’appareil électoral sans l’accord des autres membres. Pour les responsables du Grand Front Centre Droit, ce comportement est inacceptavle et risque d’entraver le processus électoral. Le Grand Front Centre Droit, par la voix de Hubert de Ronceray, invite la présidente du conseil électoral à se mettre à l’écoute des autres membres de l’institution électorale et des acteurs politiques qui dénoncent les nominations effectuées. Le GREH dirigé par Himmler Rébu déclare comprendre l’attitude de Mme Julien qui, selon lui, est sous forte pression. L’ancien officier indique que des secteurs influents tentent de corrompre la présidente du Cep en vue de la porter à la démission. Le parti politique MODEREH formé par des dissidents lavalas appelle à une vaste concertation entre le Cep, le gouvernement, les partis politiques et la société civile pour garantir l’avenir du processus qui doit conduire le pays à des élections libres et honnêtes l’année prochaine. Selon le secrétaire général du MODEREH, le malaise qui existe au sein du CEP nécessite des actions urgentes pour que les règles du jeu soient clairement définies au sein des membres de l’appareil électoral. Prince Pierre Sonçon met l’accent sur les dangers encourus par le pays en cas d’échec de l’organisation des prochaines compétitions électorales. Le Dr Prince craint une nouvelle crise et la poursuite de l’instabilité chronique.

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