Le président de la Commission Nationale de Désarmement Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) annonce la signature d’un accord visant à consolider le climat sécuritaire dans les quartiers populeux autrefois contrôlés par les groupes armés.Le PNUD gère les fonds estimés à 6.1 millions de dollars octroyés par les gouvernements Canadien , Norvégien et Suédois qui permettront d’appuyer la stratégie de sécurité communautaire de la commission nationale de désarmement. » Cet accord nous permettra de consolider les acquis sécuritaires et de créer des partenariats de sécurité entre la police haïtienne, les mairies, les citoyens et la commission de désarmement dans différentes communes dans les zones urbaines », affirme M. Fils Aimé. Il indique que les premières régions concernées par le projet sont Bel Air et Martissant ( Port-au-Prince), Cité Soleil, Gonaïves, Petit Gave, Cap Haïtien tout en faisant remarquer que les centres urbains sont plus fragiles en ce qui a trait à la violence. » Le programme vise la réduction de la violence et la gestion de conflit a travers la création de partenariat sécuritaire », dit-il précisant que ce projet est important pour le gouvernement. Par ailleurs, Alix Fils Aimé indique que 150 anciens membres de gang intègreront ce lundi le programme de réinsertion réalisé par la commission nationale de désarmement.Tout en refusant de faire des commentaires sur ces individus, M. Fils Aimé souligne que ces anciens membres de gang proviennent des zones de Cité Soleil, Martissant, Fort Touron et Bel Air. Interrogé sur la durée du programme le président de la commission de désarmement explique que la période d’orientation s’étend sur 6 mois alors qu’une période de deux est nécessaire pour accompagner ces individus. » Maintenant il y a un encadrement social permanent pour ces anciens bandits et leurs dépendants qui sera renforcé dans le cadre du programme de partenariat sécuritaire », ajoute t-il. Alix Fils Aimé précise qu’environs 200 anciens membres de gang de Cité Soleil qui avaient intégré le programme de réinsertion sont maintenant à la phase d’apprentissage d’un métier.Il se déclare satisfait du déroulement du programme de réinsertion notant que les participants au programme ne bénéficient d’aucune immunité ou impunité.
La CNDDR annonce la création d’un programme de sécurité communautaire
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