Une centaine de détenus bientôt libérés par le Parquet

Le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Claudy Gassant, annonce la mise en application d’un plan visant le désengorgement des centres pénitentiaires.Selon M. Gassant ce programme tient compte des recommandations de la commission spéciale sur la détention préventive prolongée qui avait présenté son rapport au ministre de la justice au début du mois de juillet. Le parquet s’active à remettre en liberté les individus bénéficiant d’une ordonnance en leur faveur d’un juge d’instruction indique M. Gassant pour qui des personnes gravement malade doivent être libérées. » Il y a des gens qui attendent d’être jugées mais qui peuvent mourir avant les audiences », dit-il notant que les cas des personnes âgées sont également pris en compte par le parquet.  » Nous ne disculpons pas ces personnes mais par rapport à la gravité de l’infraction nous pouvons prendre la décision de libérer ces personnes », explique t-il soulignant que les personnes atteintes du Sida préoccupent le parquet. » Nous ne voulons pas que ces individus transmettent le virus aux autres détenus », martèle t-il. Parmi les catégories de détenus ayant retenu l’attention des responsables du parquet il y a les femmes enceintes.Nous étudions minutieusement les dossiers de ces personnes indique t-il précisant qu’il ne voudrait pas avoir des nouveaux nés au Pénitencier National.Une dizaine de femmes enceintes pourraient être libérées mais les autres accusées de meurtre seront gardées en prison ajoute t-il.En ce qui a trait aux mineurs, le commissaire du gouvernement a noté des irrégularités tels des enfants condamnés par des juges de paix, ce qui est contraire à la loi.Ces enfants seront libérés de même que des personnes ayant purgées leur peine et qui sont toujours détenues avance t-il. Claudy Gassant n’entend pas s’arrêter en chemin, il veut considérer les dossiers des détenus afin de réduire la population carcérale.Toutefois il entend analyser les dossiers en profondeur pour éviter de libérer des criminels notoires pour des raisons humanitaires.

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