La CNDDR prête à s’impliquer dans le  Désarmement

Les gangs observent une pause dans les violences, affirme l’un des membres de la Commission Nationale de Démobilisation, Désarmement et de Réinsertion (CNDDR). M.Jean Rebel Dorcenat, assure que cette trêve a été obtenue suite à son appel dans les médias.

 Il soutient que la  commission est disposée à jouer son rôle  dans le cadre d’un processus de désarmement. Pour cela les autorités gouvernementales doivent offrir des avantages pour encourager les bandits à faire ce pas vers le droit chemin. La commission à elle seule ne pourra réaliser les négociations.

M.  Dorcenat est preoccupé par la situation des enfants qui ont été intégrés dans les gangs. Il s’agit d’un grand nombre d’enfants qui  constituent un véritable danger pour la nation.  

La commission, qui ne dispose pas de ressources pour réaliser convenablement son travail, a toutefois rédigé de nombreux rapports qui  sont utilisés par les autorités. M. Dorcenat précise que les informations de la CNDDR sont indispensables pour les autorités sécuritaires et les responsables de la mission multinationale.

Réhabilitée en 2019 par le président Jovenel Moïse, la commission a toujours été traitée en parent pauvre. Les commissaires n’ont jamais pu percevoir leurs émoluments. 

M. Dorcenat fait remarquer  qu’il faut une structure pour négocier avec les bandits dans le cadre d’un processus de désarmement.

Le Premier Ministre Conille avait évoqué hier la possibilité pour les bandits de déposer les armes sans faire allusion à  une quelconque procédure.   

LLM / radio Métropole Haïti

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