La Commission des droits de l’homme de l’OEA condamne le meurtre de Brignol Lindor

L’assassinat du journaliste Brignol Lindor est condamné par la Commission Interaméricaine des droits de l’homme( CIDH) de l’Organisation des Etats Américains. La CIDH demande aux autorités haïtiennes de mener une enquête et de sanctionner les coupables. « L’assassinat des journalistes est la façon la plus brutable d’attenter à la liberté d’expression » écrit la Commission Interaméricaine des droits de l’homme. Les Etats-Unis ont éxprimé le mardi 4 decembre leur vive préoccupation après le lynchage du directeur de l’information de Radio Echo 2000. Les responsables américains ont réaffirmé leur soutien pour la libre circulation de l’information en Haïti et appelé la police et la justice à protéger les droits professionnels des journalistes et les droits constitutionnels de chaque citoyen d’exprimer pacifiquement sa préférence politique. La France a également dénoncé le meurtre du journaliste Brignol Lindor et appelé les autorités haïtiennes à mettre tout en oeuvre pour arrêter et punir les coupables. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haiti (CCIH) , Maurice Lafortune, condamne les derniers actes de violence enregistrés . M. Lafortune soutient que cette situation ne peut que ternir l’image du pays . Le président de la CCIH souligne qu’il faut cesser les violences pour que le pays puisse redémarrer en passant par la résolution de la crise politique . Des membres d’Organisations populaires (OP) se réclamant du pouvoir lavalas ont lynché le 3 novembre dernier Brignol Lindor alors qu’il exercait son métier. Ce crime a été perpétré contre le journaliste quelques jours après la conférence de presse prononcée par le maire adjoint de Petit-Goave Dumé Bony au cours de laquelle il avait rendu publique une liste de personnes à subir la méthode « zéro tolérance  » dont Brignol Lindor.

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