Le ministre de la culture et de la communication , Guy Paul, a provoqué un tollé dans l’opinion publique en précisant que le directeur de la salle des nouvelles de Radio Echo 2000 , Brignol Lindor , n’a pas été tué en tant que journaliste mais en tant que membre de la Convergence . M. Paul tout en déplorant cet assassinat a indiqué que la plupart des journalistes sont membres d’un parti politique . Les propos du ministre de la communication interviennent peu de temps après les déclarations des députés contestés Jean Candio et Serge Métellus selon lesquelles les journalistes et les patrons de presse travaillent à la destabilisation du gouvernement en place . Plusieurs confrères s’inscrivent en faux contre les déclarations des députés Jean Candio et Serge Métellus selon lesquelles la presse participe à un complot visant à renverser le gouvernement lavalas. Les travailleurs de la presse demandent aux responsables du parti au pouvoir de bien peser leurs propos afin de ne pas compliquer davantage la situation des journalistes . La direction de l’hebdomadaire » Le Rouleau » qui condamne l’assassinat du confrère estime que l’execution de Brignol Lindor peut être annonciatrice d’une série d’assassinat contre les journalistes . Le responsable de » Le Rouleau « , Weentchell Voltaire , réclame l’arrestation et la punition des coupables . L’Opposition se déclare révoltée par les récentes déclarations des responsables Lavalas . L’un des dirigeants de la Convergence Serge Gilles crie à la dictature . Le responsable du PANPRA soutient qu’on est revenu aux périodes anciennes où tout membre de l’Opposition devait être poursuivi par les partisans du pouvoir. Pendant ce temps, la situation demeure difficile pour beaucoup de correspondants . Ceux de Radio Métropole et de Vision 2000 à Saint-Marc , respectivement Mayard Jean Marie et Ernst Océan sont dans le maquis depuis le jeudi 29 novembre dernier suite à la dispersion brutale d’une manifestation de l’Opposition par des membres d’OP. Ces derniers qui ont ménace de mort les journalistes leur reprochent de ne pas diffuser des informations favorables au pouvoir.
« Un membre de la Convergence a été tué et non un journaliste », dit le ministre lavalas de la Communication
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