Jose Miguel Insulza, Secrétaire Général de l’Organisation des Etats Américains (OEA),a indiqué lundi en République Dominicaine, que « la Communauté Internationale ne restera pas indéfiniment en Haïti ». M. Insulza a fait savoir que le pays le plus pauvre de l’hémisphère a besoin de « ressources économiques urgentes » pour cheminer vers le développement. Le responsable de l’OEA a déclaré que « les institutions financières internationales ne doivent pas continuer à retarder l’aide économique en faveur d’Haiti ». M. Insulza a souhaité de la flexibilité de la part de ces institutions, car, a-t-il dit, ce pays a besoin d’être reconstruit.Selon le secrétaire général de l’OEA, aucun processus de démocratisation ne peut s’affirmer en Haïti tant que persistera la stagnation au niveau économique et social. « Personne ne peut s’attendre à ce que la Communauté internationale demeure en Haïti jusqu’à ce que le pays ait des conditions adéquates de développement », a déclaré Jose Miguel Insulza dont les propos sont rapportés par l’agence en ligne Alter-Presse. Selon M. Insulza, cette présence sera toutefois nécessaire pour atteindre un certain niveau d’amélioration socio-économique et la stabilité politique.Le secrétaire général de l’OEA a invité les institutions internationales à assouplir les délais généralement observés avant le déblocage des crédits en faveur d’Haiti. Il a, par ailleurs, été reçu lundi 6 mars par le Président Leonel Fernández au Palais présidentiel à Santo Domingo.A l’issue de cet entretien, Insulza a fait valoir dans la presse la nécessité d’une recomposition sociale, politique et économique en Haiti.
La communauté internationale ne restera pas indéfiniment en Haiti, affirme l’OEA
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