Après deux semaines d’absence, le directeur général du Conseil électoral provisoire reprend les commandes de l’institution. Jacques Bernard qui se garde de faire des commentaires sur les derniers évènements ayant conduit à son départ pour les Etats-Unis, souhaite assurer la bonne marche du processus électoral. » L’accueil a été chaleureux, je suis là pour redynamiser le processus électoral », a laissé entendre Jacques Bernard, lundi 6 mars, lors de sa première journée de travail depuis son retour à Port-au-Prince dimanche dernier.Le Secrétaire général du Conseil électoral provisoire, Rosemond Pradel, qualifie de « positif » le retour de Jacques Bernard au commande de la machine électorale. M. Pradel dénonce les accusations « gratuites » formulées contre le directeur général du Cep saluant du même coup le courage et la détermination de M. Bernard qui s’est mis au service de la nation haïtienne. Rosemond Pradel rappelle que le directeur général du Cep n’a aucun pouvoir de décision précisant que M. Bernard est là pour faire exécuter les mesures prises au sein de l’institution électorale. Pour sa part, le conseiller Patrick Féquière qualifie de « drôle » le comportement de Jacques Bernard et s’interroge sur les raisons de son départ pour les Etats-Unis, une absence qui n’a pas été motivée selon M. Féquière. Le conseiller électoral dit ne pas savoir si, cette fois-ci, Jacques Bernard est prêt à collaborer avec les autres membres du Cep qui sont ses supérieurs hiérarchiques.Jacques Bernard avait dénoncé, avant son départ pour les Etats-Unis, le comportement des conseillers électoraux Patrick Féquière et Pierre Richard Duchemin qui, selon lui, voulaient entraver le processus électoral à travers des accusations de manipulation des résultats. « Ces deux Conseillers Patrick Féquière et Pierre Richard Duchemin avaient critiqué à l’avance les résultats des élections bien avant qu’elles aient lieu parce qu’ils ne voulaient pas l’organisation de bonnes élections », avait déclaré Jacques Bernard lors d’un d’un seminaire sur Haiti organisé par l’Institut Américain pour la Paix, à Washington.
Jacques Bernard reprend les commandes de la machine électorale
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