La Convergence fait le point avec des dirigeants de l’OEA et américains sur la crise haitienne.

Une mission de la Convergence Démocratique s’est rendue à Washington pour faire le point avec les responsables de l’Organisation des Etats Américains (OEA) sur l’application de la résolution du 15 janvier 2002 adoptée sur Haïti. Cette mission qui regroupe le professeur Victor Benoit, l’ancien sénateur Paul Denis et José Nicolas, devait rencontrer les responsables de l’OEA ainsi que des membres du Congrès américain. Selon le directoire de la Convergence, cette mission était l’occasion pour l’Opposition de faire entendre sa voix à propos des dernièrs évènements survenus dans le pays et aussi donner son point de vue autour du déploiement prochain des deux (2) missions de l’OEA en Haïti. “ L’OEA a assisté aux évènements du 17 décembre 2001 au cours desquels des locaux de l’Opposition ont été saccagés et incendiés par des chimères lavalas. En conséquence, l’OEA doit adopter la résolution la plus efficace possible dans la perspective d’une solution durable à la crise haïtienne” a notamment déclaré le professeur Gérard Pierre Charles, l’un des dirigeants de la Convergence. L’ambassadeur d’Espagne, Raphaël Matos, encourage les acteurs politiques haïtiens à favoriser la solution de la crise en vue du décaissement des fonds prévus et estime que la volonté politique sera un facteur important dans la recherche d’une issue à cette crise. “ Je crois que le message est clair, nous souhaitons une amélioration de la situation politique en Haïti qui favoriserait la reprise des négociations” a déclaré M. Matos qui croit nécessaire d’établir un climat de sécurité et de paix sociale. Le diplomate espagnol exhorte les haïtiens à oeuvrer dans le sens d’une solution à la crise et appelle le pouvoir lavalas à rétablir la confiance. Raphaël Matos réaffirme une nouvelle fois le plein soutien des 15 de l’UE à la résolution du 15 janvier adoptée par l’OEA sur Haïti. L’Union Européenne se déclare prête à décaisser près de 350 millions de dollars pour Haïti en cas de résolution de la crise politique.