La Cour de Cassation a ordonné à nouveau jeudi la réintégration de Dumarsais Siméus dans la course électorale confirmant le premier arrêt qui faisait injonction au Conseil Electoral Provisoire (CEP) de porter le nom du riche homme d’affaires haïtiano-américain sur la liste définitive des candidats à la présidence.La plus haute instance judiciaire d’Haïti a ainsi rejeté une action civile introduite auprès d’elle par l’organisme électoral visant le retrait du premier arrêt pris par les juges en faveur du candidat.Le Cep n’a pas encore réagi officiellement sur le dossier mais certains conseillers interrogés par Radio Métropole ont réaffirmé leur attachement à la constitution haïtienne et au décrêt électoral. La Constitution haïtienne de 1987 qui n’admet la double nationalité en aucun cas, stipule que la citoyenneté haïtienne se perd par la naturalisation acquise en pays étranger. Or, pour être président d’Haïti, il faut n’avoir jamais renoncé à la nationalité haïtienne.Le rejet de la candidature de M. Siméus en raison de sa nationalité étrangère avait provoqué une vive controverse au sein de la classe politique. Le gouvernement intérimaire a dû monter aux créneaux en formant une commission d’Etat pour statuer sur la citoyenneté des candidats avant l’intégration définitive de ces derniers dans la course électorale.
La Cour de cassation ordonne à nouveau la réintégration de Dumarsais Siméus dans la course électorale
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