La classe moyenne haïtienne s’appauvrit de plus en plus en raison de la persistance de la crise politique. A l’instar des masses démunies, elle dénonce la détérioration des conditions de vie en Haïti et appellle tous les secteurs de la population à oeuvrer en faveur d’une amélioration. Démission, irresponsabilité ou encore incapacité des autorités à apporter une réponse aux multiples problèmes économiques, les personnes à revenu moyen ont du mal à comprendre pourquoi aujourd’hui elles sont si vulnérables par rapport à la détérioration des conditions de vie en Haïti. Par la force des choses, bon nombre d’entre elles ont rejoint les masses démunies qui croupissent dans la misère. Celles qui résistent sont obligées d’adopter une politique d’austérité pour faire face notamment à la cherté de la vie. A l’instar des masses défavorisées, les éléments de la classe moyenne se déclarent révoltés par ce qu’ils appellent la mauvaise foi du gouverment Lavalas à résoudre la crise économique aggravée ces derniers mois par la persistance de l’impasse politique. Et sous le gouvernement Lavalas, poursuivent-ils, la nourriture, l’éducation, la santé, l’électricité, l’eau potable, sont des produits de luxe. Le pire est à craindre pour les deux (2) prochaines années, font remarquer ces port-au-princiens. Pour eux, l’avenir est très incertain en Haïti. Mais il n’est jamais trop tard pour redresser la barre et améliorer les conditions de vie de la population, soutiennent-ils. Pour cela, il va falloir rejeter nos querelles, nos intérêts mesquins pour penser pays. Ce discours est également prononcé par d’autres secteurs et l’Exécutif mais jusqu’ici la prise de conscience tarde à se manifester.
La crise socio-politique affecte considérablement la classe moyenne en Haiti
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