La direction de la TELECO dresse un bilan positif de son action pour ces dix (10) derniers mois

Les responsables de la compagnie téléphonique nationale ont communiqué, le jeudi 14 février, un ensemble de réalisations accompagnées de projets ambitieux. Quelque treize mille lignes téléphoniques installées dans le pays en moins de 10 mois, le téléphone portable dénommé “ti telefon 2004” fait son chemin, des lycées haïtiens en passe d’être dotés du système internet, les communes de Cabaret et Léogane enfin pourvues de téléphone. La TELECO qui s’est toujours attirée les foudres de ses abonnés en raison des demandes en souffrance et la qualité des services laissant parfois à désirer estime avoir étendu son dynamisme au niveau de la province. Les dirigeants de la compagnie nationale de télécommunication , visiblement satisfaits, se frottent les mains et envoient des fleurs au directeur général, Patrick Joseph. L’occasion était tout indiquée pour les dirigeants de la TELECO de faire l’apologie du “ti telefon 2004” dont la quantité disponible reste encore limitée, les 100 mille prévus seront disponibles au fur et à mesure, selon certaines sources proches de l’entreprise. A travers cette initiative, la compagnie ambitionne de doter la majorité de la population de cet outil de communication en raison de son prix réduit, explique Philippe Belot, membre du cabinet technique de la direction générale de la TELECO. Le responsable devait expliquer par la suite que quelques trois mille lignes auraient été déjà installées à travers le pays, du 1er décembre à nos jours. Parallèlement à “ti telefon 2004” , la compagnie nationale téléphonique dit se lancer dans une autre aventure: Téléconet (service internet ). Mis à part les abonnés de la TELECO, la compagnie commence d’ores et déjà à compter sur de nouveaux clients mais le défi reste le projet info-centre dont la cible sont les lycées du pays. Autant de projets en cours d’exécution annoncés par les dirigeants de la TELECO qui semblent ne point s’inquiéter de la compétition sur le . Ce jeudi 14 février, les intervenants n’étaient pas prêts à fournir des chiffres quant au coût des projets et leurs sources de financement. Toutefois, les responsables ont conclu que la modernisation de la TELECO est le produit des recettes perçues de la clientèle.

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