Les parents et proches du député des Gonaïves , Marc André Dirogène, assassiné le 17 février 2002 dans le quartier de Nazon ( Port-au-Prince) s’interrogent sur le mobile des auteurs du crime . Ils se demandent si l’assassinat du parlementaire n’a pas de lien avec la prochaine campagne électorale . L’un des membres de la famille a révélé que le député qui entretien de bonne relation avec sa base avait certains ennemis politiques . Pour sa part , un des agents de sécurité du parlementaire a indiqué qu’avant l’assassinat , une habitante de la ville des Gonaïves avait appelé le député Dirogène en cours de route pour lui parler peu de temps avant l’incident . Ce même agent de sécurité a également révélé que l’auteur du crime qui circulait à moto s’est présenté comme un policier . Une version corroborée par d’autres témoins. Entre temps, les parlementaires sont affligés et réclament des autorités policières et judiciaires l’aboutissement de l’enquête . La majorité des parlementaires évitent de se prononcer pour le moment sur le mobile de l’assassinat. Certains comme James Derosin et Simson Libérus évitent pour l’instant d’attribuer le drame à quoi que ce soit. Ces parlementaires imputent tout simplement la responsabilité de l’incident aux autorités policières et judiciaires du pays incapables de venir à bout des fauteurs de troubles . Le président contesté de l’Assemblée Nationale , Yvon Neptune, déplore l’assassinat du député des Gonaïves Marc André Dirogène . Le sénateur Neptune invite la police et la justice à assumer leurs responsabilitéss pour retrouver les auteurs de cet attentat . Le président du Sénat ne veut faire aucun commentaire sur la nature de ce crime. Mort à 37 ans , de taille moyenne ,avec une calvitie prononcée , Marc André Dirogène a été généralement peu bavard à la Chambre Basse. Le député des Gonaïves assassiné le dimanche 17 février a pris naissance à Port-au-Prince , le 22 avril 1965.
La famille du député assassiné réclame justice
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