Les commentaires du secrétaire d’Etat américain , Colin Powell, sur la crise politique en Haiti vieille de plus de deux (2) ans à l’occasion du Sommet de l’Organisation des Etats Américains (OEA) à la Barbade , sont diversement appréciés par le Pouvoir et l’Opposition . La Fanmi Lavalas ne partage pas les points de vue exprimés par le secrétaire d’Etat américain sur le dossier de la crise politique en Haïti. Le parti au pouvoir par la voix de son représentant national a.i., Jonas Petit , estime avoir tout fait pour sortir le pays de l’impasse et rejette la responsabilité du blocage sur le compte de la Convergence Démocratique et de l’OEA. Le parti du Président de la République , Jean Bertrand Aristide , en profite pour dénoncer les sanctions économiques imposées au gouvernement en place et qualifie d’hypocrite la position de la communauté internationale. De son côté, la Convergence Démocratique ne se retrouve pas sur la même longueur d’ondes que le pouvoir. Les dirigeants de l’Opposition à travers le professeur Hubert De Ronceray souhaitent que Washington aide davantage sur le plan bilatéral pour résoudre la crise tout en reconnaissant que la responsabilité première incombe aux haïtiens. Ils réaffirment que les conditions ne sont pas réunies pour la reprise des discussions. Les responsables de la principale coalition de l’Opposition appuient les points soulevés par Colin Powell pour justifier le blocage de l’aide directe au gouvernement Lavalas.
La Fanmi Lavalas et la Convergence divisés sur les déclarations de Colin Powell
Publicité