La Fanmi Lavalas justifie les violences du 17 décembre

Une délégation de Fanmi Lavalas a rencontré, le vendredi 12 avril 2002, les membres de la mission d’enquête de l’Organisation des Etats Américains (OEA) sur les évènement du 17 décembre 2001. Le sénateur Gérald Gilles a expliqué aux experts que Lavalas comprenait la violence de la réaction de ses partisans le 17 décembre à cause de l’injustice sociale qui perdure dans le pays. Le parlementaire contesté soutient que la population haitienne a une grande soif de justice. Cette justice est réclamée , dit-il, par les classes défavorisées dont les droits sont bafoués à tous les niveaux: santé, éducation, nutrition. L’influent sénateur Lavalas Gérald Gilles chargé par le parti au pouvoir de transmettre à la mission de l’OEA « les attentes du peuple  » , à l’instar de ses pairs, parle de légitime défense. Selon lui, les violences du 17 décembre ( attaque contre le Palais Présidentiel par des inconnus armés et pillage et incendie des locaux des principaux partis de l’Opposition par des proches du pouvoir) ne sont autre que la réponse aux dégats causés ce jour là, aux sympathisans du pouvoir en place. A sa rencontre avec les enquêteurs de l’OEA, Gérald Gilles était notamment accompagné du porte-parole du parti Fanmi Lavalas ,Jonas Petit, qui aujourd’hui est devenu le représentant national a.i. de cette formation politique après l’installation de Yvon Neptune comme premier ministre . M. Petit, 43 ans, a gravi tous les échelons en un laps de temps au sein du parti de Jean Bertrand Aristide.

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