Les entrepreneurs dominicains font état de lourdes pertes depuis la fermeture de la frontière par leur gouvernement. C’est le secteur avicole qui semble payer le plus lourd tribut.
Plus de 18 millions de dollars américains de perte, révèle le président de l’Association des producteurs avicole.
De plus 3 millions de poules pondeuses ont été abbatues pas les producteurs qui ne peuvent exporter ces produits que vers Haïti.
Dans ce secteur les producteurs dominicains contrôlent la totalité du marché haïtien. Les entreprises haïtiennes ont cessé leurs activités en raison de la violence des gangs armés et les dominicains assurent plus de 90% d’un marché de 40 millions d’oeufs par mois.
Les entrepreneurs ont envisagé de trouver de nouveaux marchés pour écouler leurs stocks. Mais ces produits de mauvaises qualité ne peuvent être acceptés qu’en Haïti.
En outre les entrepreneurs font état de coûts supplémentaires pour acheminer ces produits par bateaux vers d’autres pays.
Les conditions d’accès au marché de certains pays notamment Panama et Guyane se révèlent difficiles.
Selon des médias dominicains les sanctions peuvent se révéler contre productif pour le président Abinader en raison du coût économique. Le gouvernement ne s’attendait pas à une réaction d’orgeuil des haïtiens. A leur yeux une méconnaissance de la culture et de la mentalité Haïtienne serait la cause de cet imbroglio.
LLM / radio Métropole Haïti