La Force Multinationale, présente en Haïti depuis le 29 février, date de la démission suivie de départ de l’ex-président Aristide, pare la voie à la venue de la mission des Nations Unies. Cette force dirigée par les Américains en profite pour mettre en garde les anciens militaires haïtiens. La Force Multinationale par le biais de son porte-parole, David Lapan, indique que les anciens militaires n’ont pas le droit de circuler dans les rues avec des armes de guerre. Il s’agit d’une mesure pour faciliter les efforts visant à garantir un climat de sécurité dans le pays . Le colonel Lapan fait référence à l’interpellation, le 18 mai, de huit (8) ex-militaires à Port-au-Prince et la confiscation de leurs armes de guerre. Cette situation a provoqué le mécontentement des militaires démobilisés. Le porte-parole de la force composée de militaires américains, français, canadiens et chiliens, le colonel David Lapan, fait savoir que les militaires étrangers sont déployés en Haiti en vue d’accompagner la Police Nationale . D’un autre côté, La Force Multinationale restera en Haïti trente (30) jours après la date du 1er juin. Le colonel Lapan qui intervenait lors d’un point de presse, le vendredi 21 mai 2004, a annoncé que les troupes en place devraient préparer l’arrivée de la forces des Nations Unies de stabilisation . Par ailleurs, un revolver de calibre 45 et une quantité de cocaïne saisis, c’est le bilan d’une opération menée à La Saline par des élements de la Force Multinationlae et de la Police Nationale d’Haiti (PNH), le jeudi 20 mai. Cette opération fait suite à une attaque subie par une patrouille de la Force Multinationale dans ce quartier populaire que des militaires étrangers fournissaient les premiers soins à un citoyen blessé par balle auparavant.
La Force Multinationale prépare l’entrée de la Mission de l’ONU
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