Les huit (8) anciens militaires dont leur porte-parole, le sergent Joseph Jean-Baptiste, ont laissé les locaux du Commissariat de Police de Port-au-Prince dans la journée du dimanche 23 mai 2004. Arrêtés, le 18 mai, par la Force Multinationale pour possession d’armes de guerre, ils avaient été libérés mais s’étaient refusé à quitter les lieux sans leurs équipements. Ce groupe de militaires démobilisés basé à Hinche dans le Plateau Central est parti sans leurs armes lourdes mais avec des armes de poing, a appris Radio Métropole. Les ex-rebelles auraient accepté la proposition du Gouvernement de légaliser les armes de poing qu’ils possédaient. Le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Bernard Gousse, avait justifié la confiscation des armes de guerre par la police arguant que la loi interdisait le port de ce type d’armes. La plupart des anciens militaires, en colère, avaient soutenu que l’armée était une institution légale. En réponse, le ministre Gousse avait fait valoir que les forces armes d’Haïti ne sont pas encore remises sur pied. Les militaires démobilisés ont été arrêtés à Port-au-Prince au moment où ils circulaient dans les rues avec leurs armes.
Les ex-rebelles quittent le commissariat de Port-au-Prince
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