La formation d’un nouveau CEP au centre des discussions entre l’Exécutif et les partis

Le format et la composition du Conseil Electoral seront au centre des discussions entre les mandataires des partis politiques et l’Exécutif durant la deuxième phase du dialogue inter haïtien. Le chef de l’Etat, Michel Martelly, avait affiché ouvertement la semaine dernière son opposition à une transformation du Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent (CTCEP) en un Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les dirigeants des partis politiques de l’opposition et ceux proches du gouvernement avaient convenu de la nécessité de modifier le format et éventuellement la composition des membres du Conseil d’administration de l’organisme électoral.Les pouvoir Exécutif, législatif et judiciaire disposeraient d’un délai de 15 jours pour designer un nouveau représentant ou confirmer celui qui est en poste au CTCEP, stipule l’accord entre les formations politiques. Plusieurs dirigeants de partis politiques veulent défendre cette proposition arguant de la nécessité de réaliser un processus électoral crédible. Le coordonnateur de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Sauveur Pierre Etienne, souhaite que le président Martelly comprenne que le CTCEP n’a plus sa raison d’être en raison de l’entente sur la tenue simultanée des élections pour les deux tiers du Sénat et la chambre des députés.Le CTCEP avait été constitué pour organiser des élections pour un tiers du Sénat et les municipales. D’après le professeur Pierre Etienne un rejet de la proposition des partis politiques provoquera la formation d’un front entre des formations politiques de l’opposition.S’il décide de marcher sur la corde raide, il y aura une entente tacite entre ceux qui n’accepteront pas de marcher dans sa logique, a-t-il prévenu. Le parti Fanmi Lavalas est plaide également pour un remaniement de l’organisme électoral.La coordonatrice de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, souligne que la formation d’un nouveau gouvernement et d’un nouveau CEP sont des conditions indispensables pour l’organisation de bonnes élections.Les représentants de Fanmi Lavalas au dialogue inter haïtien, Maryse Narcisse, Anthony Dessources et Joël Vorbe ont expliqué que le parti ne veut pas intégrer un gouvernement. LLM / radio Métropole Haïti

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