L’ex ambassadeur d’Haïti à Paris, Lionel Etienne, affirme que les haïtiens doivent être interpellés par la situation en Guadeloupe. » Nous avons un passé commun avec les trois départements français d’Amérique », dit-il tout en soulignant qu’une importante communauté haïtienne vit en Martinique, Guadeloupe et Guyane. » Il y a 50 000 haïtiens en Guadeloupe soit 10 % de la population », déclare M. Etienne qui fait remarquer que l’immigration haïtienne a débuté vers 1967.M Etienne, qui avait ouvert les consulats d’Haïti à Fort de France et Cayenne, révèle que des grands planteurs guadeloupéens avaient fait appel à des ouvriers agricole haïtiens afin de casser une grève des cultivateurs guadeloupéens. » Le mouvement peut faire tache d’huile et toucher la métropole », argue M. Etienne assurant que la crise s’inscrit dans le cadre d’une évolution de la départementalisation.Lionel Etienne espère que la crise guadeloupéenne encouragera les élites haïtiennes à faire montre de sagesse pour éviter que les problèmes ne soient résolus dans les rues. Il invite les haïtiens à prendre conscience de la fragilité du pays au lieu de se perdre dans des questions banales.Se référant aux manifestations violentes d’avril 2008, Lionel Etienne croit que les revendications des haïtiens ont débuté après le départ des Duvalier. Il convie les autorités et les élites à assumer leurs responsabilités afin d’élaborer un plan national pour l’amélioration des conditions de vies de la population.
La forte communauté haïtienne de Guadeloupe est concernée par les revendications
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