Les ambassadeurs français Christian Conan, américain Janet Ann Sanderson, et canadien Claude Boucher, observent le déroulement du dialogue entre l’exécutif et les divers secteurs de la société en vue de former un nouveau conseil électoral provisoire. Pour le diplomate français, Christian Conan, ce qui est important c’est qu’un consensus se dégage entre les haïtiens. » Je crois qu’on est arrivé à un point de non retour pour le CEP compte tenu de tout ce qui a été dit, nous n’avons ni à le regretter ni à nous en féliciter mais c’est un fait il faut en tenir compte », ajoute t-il. » A partir du moment qu’il y a consensus tout est possible de notre point de vue », explique le diplomate français.Tout en indiquant que les haïtiens doivent trouver eux même les solutions à ces problèmes, il souligne que la communauté internationale n’a aucune crainte vis-à-vis du gouvernement.De son coté, l’ambassadeur américain, Janet Ann Sanderson, appuie les démarches du chef de l’état visant à former un nouveau CEP. » Les élections sont une décision des haïtiens et je suis sûre que les consultations entre le président, les partis politiques et la société civile vont continuer et permettront de respecter le calendrier électoral », a-t-elle indiqué.La démarche démocratique est un effort important qui implique tous les haïtiens souligne la diplomate américaine qui croit que le processus démocratique va se renforcer.Tout en rappelant « la soif de démocratie des haïtiens », l’ambassadeur canadien Claude Boucher espère que les élections sénatoriales pourront se tenir rapidement.Le diplomate canadien » suit avec beaucoup d’intérêts ces consultations » mais rappelle qu’en définitif la décision appartient aux haïtiens. » Je ne souhaite pas que la communauté internationale joue un rôle d’arbitre ou prenne partie mais on est là pour soutenir l’enracinement démocratique », ajoute t-il. Plusieurs regroupements de partis politiques et des organisations religieuses, patronales et syndicales ont déjà soumis des noms au chef de l’état qui devra nommer les nouveaux membres du CEP.Des sources proches du gouvernement indiquent que les organisations des droits humains ne devraient pas avoir de représentant au Cep. L’exécutif aurait préféré un représentant des organisations féminines.
La France, les Etats-Unis et le Canada sont dans l’attente d’un nouveau CEP
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