La grève des enseignants , en partie suivie, au premier jour

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La première journée d’arrêt de travail des syndicats d’enseignants a été inégalement suivie à Port-au-Prince , le mercredi 28 janvier 2003. Dans certains établissements publics , les professeurs ont brillé par leur absence paralysant ainsi les activités scolaires. Par contre , dans d’autres institutions, les classes ont fonctionné comme à l’accoutumée. Les élèves apprécient différemment le mouvement des professeurs mais se déclarent sceptiques pour le reste de l’année scolaire . Tout en reconnaissant la justesse des revendications des éducateurs qui veulent notamment un meilleur traitement et la baisse des prix à la pompe , bon nombre d’élèves recommandent aux enseignants de changer de stratégie . Les syndicats d’enseignants se déclarent satisfaits de la première des trois (3) journées de grève . Tout en concédant quelques difficultés à Port-au-Prince , les syndicalistes félicitent les éducateurs de la province où la grève a été largement suivie et dénoncent le comportement du ministère de l’Education Nationale qui met en doute l’éthique professionnelle des grévistes. La ministre Marie Carmelle Paul-Austin considère que la grève a échoué . Dans un rapport sur les activités scolaires, Mme Austin soutient qu’à la mi-journée la majorité des écoles publiques fonctionnait normalement . La ministre indique qu’en dépit de cette situation , la porte du dialogue n’est pas fermée. Intervenant sur ce dossier , Le sénateur Prince Pierre invite le ministère de l’Education Nationale et les syndicalistes à agir avec pondération pour ne pas rompre les fils du dialogue . M. Sonson dit reconnaitre la légitimité des revendications des éducateurs .

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