Il n’y pas eu d’arrêt de travail dans les tribunaux haïtiens .Une entente a été trouvée entre le ministère de la justice et l’association national des magistrats haïtiens ce qui a permit d’éviter une grève qui allait à coup sûr paralysée les travaux au sein des tribunaux et cours du pays. Le ministère de la justice et l’association nationale des magistrats étaient en pourparlers très tard lundi dernier en vue de désamorcer cette grève qui constituerait, selon le ministre de la justice, Me Joseph Exumé, une violation de l’article 55 de la loi du 27 novembre2007. Les négociations ont portées sur la mise sur pied du conseil supérieur du pourvoir judicaire, les cas d’arriérés de salaires, la rétrogradation de plusieurs magistrats haïtiens et la réévaluation du dossier du substitut du commissaire du gouvernement. Après plusieurs heures de négociation, les deux parties se sont mutuellement engagées à respecter la et à combattre la corruption sous toutes ses formes au niveau de l’appareil judiciaire. En effet, dans l’entente trouvée entre les deux parties : le ministère de la Justice et de la Sécurité publique prend l’engagement de respecter les dispositions de loi portant sur le statut de la magistrature en ce qui à trait aux nominations, aux transferts, ou promotions. Le ministère promet aussi une réévaluation du dossier du substitut du commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Vladimir Edmond Yayo. Ce mouvement de grève dont l’illégalité a été dénoncée par le ministère de la Justice et des organismes de défense des droits humains, dont le RNDDH, a été convoqué pour protester contre ce que l’ANAMAH appelle l’immixtion accélérée, du ministère de la Justice et de la Sécurité dans le fonctionnement des cours et tribunaux du pays. RD
La grève des magistrats n’a pas lieu
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