La majorité des déplacés privés de document d’identification

La grande majorité dea déplacés de la région métropolitaine de Port-au-Prince ne disposent pas de documents d’identification. Le directeur du centre Carl Lévêque (SKL), le père Gardy Maisonneuve, juge la situation catastrophique.
Le SKL réalise une enquête en afin d’obtenir des statistiques sur cet problème. De nombreux déplacés expliquent que leurs actes de naissance et cartes d’identification  nationale ont été détruits lors de l’incendie de leurs résidences par les gangs. D’autres ont perdu leur documents dans leur fuite pour sauver leur peaux.
Une autre organisation de défense des droits humains, OCNH, a commencé une campagne pour fournir des actes de naissance à ces déplacés. La tâche est immense admettent la défenseurs des droits humains.
Le père Maisonneuve exhorte les autorités à s’attaquer à ce défi rapidement afin que ces citoyens puissent avoir accès à l’aide humanitaire et aux services sociaux.
À son avis les autorités gouvernementales devraient en priorité reprendre le contrôle des sites d’hébergement. Certains individus se sont autoproclamés responsables de ces sites mais en réalité  représentent de vrais bourreaux pour ces déplacés.
Il croit que les bases de données de l’administration publique peuvent aider à reproduire les cartes d’identification nationale pour de nombreux déplacés.
LLM / radio Métropole Haïti

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