La Minustah s’applique à promouvoir les droits des femmes

Le directeur du bureau de la parité de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Ernest Luckseus, affirme que son institution s’occupe des rapports asymétriques homme-femme, et étudie l’intégration des femmes au sein des institutions publiques.Il soutient que son bureau organise des séances de formation, et apporte un appui au renforcement institutionnel de certaines organisations.Pour lui la discrimination contre les femmes ne concerne pas uniquement les femmes puisqu’il s’agit d’un problème de développement. Tout en indiquant que les filles ont été éduquées de manière différentes des garçons, il souligne que la PNH compte seulement 12 % de femmes. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole M. Luckseus a reconnu toutefois que des progrès ont été réalisés par rapport aux années antérieures , tout en souhaitant que plus de femmes aient accès aux postes décisionnels. Il affirme que les parents sont les principaux responsables du processus de socialisation, qui oriente les jeunes filles vers filières professionnelles.Plusieurs institutions exercent une influence sur les relations asymétriques homme- femme tels les media et l’église, insiste t-il. En ce qui a trait aux conséquences sanitaires, le directeur du bureau de la parité de la Minustah indique que les femmes sont les plus touchées par le Sida puisqu’elles ne peuvent négocier leur rapports sexuels. Interrogé sur les cas de viols perpétrés par des casques bleus de la Minustah, M. Luckseus déclare que les responsables de la mission onusienne ont sanctionné les auteurs de ces abus sexuels. » Les casques bleus ne jouissent d’aucune immunité », ajoute t-il.

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