Les trois (3) juristes mandatés par l’Organisation des Etats Américains (OEA) ont eu une journée remplie, le mardi 9 avril 2002, en s’entretenant avec le président Jean Bertrand Aristide, le premier ministre Yvon Neptune, les membres de l’Opposition et de la Société Civile. Pour le représentant du secrétaire général de l’OEA à Port-au-Prince, Sergio Roméro Cuevas , il s’agissait d’une prise de contact en attendant des discussions approfondies . M. Roméro Cuevas a tenu à préciser que les enquêteurs de l’OEA sur les violences du 17 décembre 2001 ( attaque du Palais Présidentiel par des inconnus armés et incendie des locaux des principaux partis de l’Opposition par des proches du pouvoir Lavalas ) voulaient travailler dans la discrétion . Le gouvernement haitien se dit prêt à collaborer avec la mission d’enquête . Le ministre de la justice, Jean Baptiste Brown, indique que le pouvoir Lavalas compte fournir l’assistance nécessaire à la mission mais souligne que les experts n’auront pas accès aux documents relatifs à l’enquête car l’instruction est secrète, selon la législation haitienne . Pour sa part, un sénateur influent de Lavalas critique la mise sur pied de la mission d’enquête de l’OEA. Gérald Gilles doute de la crédibilité du travail qui sera effectué par les experts de l’organisation hémisphérique. Le parlementaire de la Grand’Anse soutient que le temps relativement court imparti à leur mission par les enquêteurs risque d’être insuffisant pour un travail rigoureux. La mission d’enquête de l’Organisation des Etats Américains (OEA) sur les évènements du 17 décembre dernier doit poursuivre ses rencontres avec les différents secteurs , ce mercredi 10 avril .
La mission d’enquête de l’OEA sur les évènements du 17 décembre 2001 entreprend ses premières démarches
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