La Police nationale d’Haïti se montre sereine à la veille du 15 septembre qui est retenue par les autorités pour le lancement de l’opération de désarmement des groupes armés avec le concours de la Minustah( mission onusienne de stabilisation). Les responsables de la police nationale tentent de faire comprendre que la date du 15 septembre n’est pas synonyme d’une déclaration de guerre contre les détenteurs d’armes illégales dans le pays. Le porte-parole de la police, le commissaire divisionnaire Gessy Cameau Coicou, fait remarquer que le désarmement est un processus de longue haleine car l’institution aura toujours à pourchasser les détenteurs d’armes illégales. Pendant ce temps, la police nationale affirme qu’elle reste mobilisée pour reprendre le contrôle de quelques commissariats occupés par les ex-militaires dans certaines villes de province. Toutefois, les dirigeants de la police nationale insistent sur les discussions en cours entre le gouvernement et les militaires démobilisés pour résoudrece problème. Entretemps, l’institution dresse un bilan des actions menées, la semaine écoulée, dans la région métropolitaine dans le cadre de la lutte contre le banditisme et du désarmement. Environ 150 interpellations ont été effectuées et des armes illégales confisquées. La police fait appel à la population pour l’aider à combattre l’insécurité.
La PNH s’apprête à lancer l’opération de désarmement de concert avec la Minustah
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