La sécurité du président Aristide , un mois après le 17 décembre 2001

Il y a un mois le pouvoir lavalas annonçait une tentative de  » coup d’Etat  » contre le président Aristide à l’occasion d’une attaque contre le Palais National. Dans la foulée, les locaux de l’Opposition et des résidences de chefs de partis ont été incendiés par des proches du pouvoir lavalas. Depuis le 17 décembre 2001 , un changement notoire a été constaté dans le dispositif de sécurité du président de la République. A l’avenue de la République, la circulation se fait sous les yeux vigilants des agents de l’Unite de Sécurite Générale du Palais , le jour: des tonneaux et des barbelés sont remarqués aux alentours. Des agents de différentes unités de la Police Nationale d’Haiti (PNH) et des  » agents secrets  » sont postés dans toute la périphérie . Quand la journée de travail s’achève à la tombée de la nuit , le chef de l’Etat quitte la  » Maison Blanche  » et la vigilance monte d’un cran , presque tout le périmètre du champ de mars est bloqué, la police passe au peigne fin tous les va-et-vient aux abords du Palais et la circulation automibile est quasiment interdite . Depuis le  » coup d’Etat  » manque annoncé par le pouvoir, le pouvoir ne lésine pas sur les moyens pour garantir la securité du chef de l’Etat et même les armes de l’enemmi ne sont pas de trop. La mitrailleuse M 50 , montée sur un pick- up , qu’auraient laissé les assaillants est bien gardée par une dizaine de policiers dans la cour du Palais. Cette impressionante arme suit le chef de l’Etat comme son ombre dans tous ses déplacements dans la région métropolitaine . De plus, Jean Bertrand Aristide est escorté d’un hélicoptère . Le 17 decembre 2001 a fait changer bien des habitudes chez le président de la République, constatent les observateurs . Le 1er janvier 2002 en lieu et place de la place d’armes aux Gonaives c’est sur le perron du Palais à Port-au-Prince que Jean Bertrand Aristide délivre son message à la nation . Mercredi 16 janvier, M. Aristide se rend à Santo Domingo pour revenir le même jour. Et, récemment , les 223 policiers de la 13ème promotion de la PNH ont été affectés à la sécurité présidentielle.

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