La validation des élus, préoccupation du sénat et de l’exécutif

Une séance sur la validation des pouvoirs des élus du 21 juin est toujours hypothétique au grand corps.Cette semaine les pères conscrits devraient tenter de donner une réponse à la Présidence qui avait signifié son refus de constituer une commission d’enquête sur le scrutin du 21 juin.Le secrétaire général de la Présidence, Fritz Longchamp, avait fait valoir que le chef de l’Etat et les parlementaires sont tenus de respecter la loi électorale.Même s’il n’y a aucune allusion à la procédure de validation des pouvoirs dans le communiqué de la Présidence, on comprend que l’exécutif s’attend à ce que les élus entrent en fonction. Les 11 élus ont bouclé la semaine dernière le processus d’inscription dans les registres du sénat qui représente l’avant dernière étape avant leur entrée en fonction. Deux d’entre eux Hypolithe Melius (OPL) et Maxime Roumer (Lespwa) avaient déjà occupé des sièges au grand corps.Le sénateur élu de l’OPL dans le Nord-ouest fait remarquer que son parti ne conteste pas la totalité des résultats des sénatoriales. De son coté, l’élu de la Grand Anse, Maxime Roumer, estime que les sénateurs doivent œuvrer afin de favoriser le bon fonctionnement des institutions.Il rappelle qu’actuellement il est très difficile d’obtenir le quorum puisque seulement 18 sénateurs sont en fonction. Répondant aux questions de radio Métropole, l’historien Georges Michel a soutenu que la validation des pouvoirs se fera au cas par cas.Cet avis est partagé par le sénateur Youri Latortue qui soutient qu’il ne s’agit pas de la validation des élections. LLM

Publicité