Le chef des gardes de cotes haïtiens, Jean-Mary Wagnac, fait état des difficultés de son équipe dans la lutte contre la contrebande et le trafic illicite de la drogue et des armes. L’officier de police informe toutefois que les gardes cotes haïtiens ont pu réduire le flot de boat people au cours de ces derniers mois. Il fait remarquer que deux voiliers transportant des voyageurs clandestins ont été interceptés au cours des 4 dernières semaines. Les policiers des gardes cotes, ne disposant que de 5 vedettes de 32 pieds et de 2 de 40 pieds, doivent réaliser une lutte contre les organisateurs de voyages clandestins qui ces derniers jours se sont installés sur la cote sud. Interrogé sur l’appui de la Minustah dans la surveillance des frontières maritimes, le commissaire principal Joseph Jean-Mary Wagnac, déplore que les bateaux de la Mission onusienne ne soient pas opérationnels. Les navires accordés à la Minustah ne sont pas utilisés pour la surveillance des cotes, révèle M.. Wagnac soulignant que des casques bleus accompagnent les policiers haïtiens à bord des bateaux de la marine. Les gardes cotes ne disposent pas de ressources matérielles suffisantes pour lutter contre le trafic de la drogue. La marine haïtienne ne contrôlerait que 250 kilomètres de cotes soit 1/6 de la superficie totale. Des bases navales ont été implantées dans les départements du Nord, du Sud et du Sud-Est, alors que la base Amiral Killick ( Carrefour) patrouille régulièrement dans la baie de Port-au-Prince. Outre les ressources matérielles, les garde-côtes haïtiens sont confrontés à un manque de ressources humaines. Toutefois le commissaire principal annonce que la direction générale de la PNH se propose de renforcer l’effectif de la marine haïtienne dans les prochaines semaines.LLM
Surveillance des frontières maritimes, un défi pour les gardes cotes
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