La ville de Montréal promet 2 millions de dollars pour la relocalisation de la Maison d’Haïti

Le maire de Montréal Denis Coderre a annoncé dimanche que la Ville versera 2 millions de dollars pour aider à la construction d’un nouveau toit en mai 2015 pour la Maison d’Haïti. « Aujourd’hui, après avoir tant donné à la communauté montréalaise, c’est maintenant la Maison d’Haïti qui a besoin d’aide », a déclaré Denis Coderre devant une foule de plusieurs dizaines de membres de la communauté haïtienne, précisant que la Maison a besoin d’une nouvelle maison dont le coût est estimé à 3,2 millions de dollars. Cet organisme à but non lucratif, qui œuvre depuis 40 ans à l’intégration d’immigrants haïtiens à Montréal, en offrant des programmes d’éducation et d’insertion économique, notamment, veut construire sa nouvelle Maison – d’une grandeur de 9500 pi2 – sur un terrain appartenant à la Commission scolaire de Montréal. La livraison de ce projet est prévue pour mai 2015. « Cette relocalisation est une occasion unique de maintenir son offre de services au cœur du quartier de Saint-Michel, et de lui permettre d’améliorer la qualité de vie de ses usagers dans un contexte de fréquentation accrue », a poursuivi le maire de Montréal, qui sera en visite officielle ce mercredi en Haïti, afin de faire le suivi du Programme de coopération municipale Haïti/Canada, auquel Montréal participe. L’annonce a été faite en compagnie du ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée, de la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles Diane de Courcy et du député de Viau, David Heurtel. Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti, a qualifié l’annonce de M. Coderre de «tournant important» pour le développement de l’organisme qu’elle gère. «La Maison d’Haïti depuis nombre d’années fonctionne très bien, tellement bien d’ailleurs que sa clientèle dépasse largement le bassin de la communauté haïtienne, mais le succès de nos interventions auprès de nos usagers est, depuis belle lurette, terni par l’exigüité et la vétusté de nos locaux», a-t-elle reconnu. MJ / Radio Métropole Haïti

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