L’ex-parti au pouvoir dénonce l’arrestation de Annette Auguste, coordinatrice des organisations populaires (OP) Lavalas dont la plupart des membres sont des activistes armés, dans la soirée du 9 au 10 mai 2004 à Port-au-Prince. Dans une note en date du 10 mai, la commission de communication de Fanmi Lavalas accuse les militaires de la Force Multinationale d’avoir effectué cette opération qui a également conduit à l’arrrestation puis la libération d’un groupe de personnes dont un enfant de cinq (5) ans). Le parti de l’ancien président Aristide réclame l’élargissement de Sò Ann et dénonce la présence des forces étrangères sur le territoire national en cette année de célébration du Bicentenaire de l’Indépendance. L’évêque de Jacmel, Guire Poulard,a salué l’arrestation de Annette Auguste sous l’accusation d’association de malfaiteurs et de participation à l’attaque sanglante des chimères Lavalas sur l’Université, le 5 décembre 2003. Le vice-président de la Conférence Episcopale estime que le gouvernement doit procéder à l’arrestation d’autres bourreaux du peuple dont l’ancien Premier ministre, Yvon Neptune. Un porte-parole militaire américain, David Lapan, a indiqué que Annette Auguste « Sò Ann » représentait un danger pour la Force Multinationale. Plusieurs responsables se sont félicité de l’interpellation de la coordinatrice des OP. Les militants des droits humains souhaitent que la justice traite Sò Ann non comme militant Lavalas mais en tant que citoyen. D’un autre côté, la Police Nationale d’Haïti (PNH) annonce l’arrestation par la force multinationale du nommé Tipay, le chanteur populaire du groupe pro-lavalas Rèv. La PNH souligne que le chanteur de Rèv est impliqué dans des actes de pillage et de vandalisme qui ont marqué la zone de Carrefour dans les évènements qui ont suivi le départ de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, le 29 février. Lors d’un point de presse, le mardi 10 mai, le porte-parole de la Police nationale, Bruce Myrthil, a, entre autres, présenté un groupe de présumés bandits récemment arrêtés dans la région métropolitaine.
Lafanmi Lavalas condamne l’arrestation de Sò Ann et réclame sa libération
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