L’ambassadeur Régis vante les progrès d’Haïti

Dans son intervention lors de la dernière rencontre du Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant d’Haïti, Denis Régis, s’est félicité de l’appréciation globale exprimée par le Secrétaire général dans son rapport concernant la consolidation de la démocratie et de la stabilité institutionnelle en Haïti.M. Régis a jugé nombreux les progrès accomplis dans le domaine institutionnel ou celui des droits de l’homme, illustrés par l’accession officielle à la présidence, le 7 février dernier, de M. Jovenel Moïse au terme d’un processus électoral à la fois crédible et transparent. Tous les observateurs internationaux s’accordent sur cette évolution positive, a t-il fait remarquer. Pour le diplomate haïtien, ces progrès illustrent bien le « nouveau climat » qui règne dans le pays. Incontestablement, l’objectif de création d’un environnement sûr et stable, un des axes majeurs du mandat de la MINUSTAH, a été atteint, a estimé le diplomate haïtien qui s’est en outre félicité que le retrait en cours des effectifs de la Mission n’ait pas affecté la sécurité au plan global. Il y a vu le signe d’une appropriation des fonctions de sécurité par la Police nationale haïtienne, devenue un des éléments clefs de l’architecture de sécurité nationale. M. Régis, a rendu hommage à tous les pays qui ont, pendant les 13 années de la Mission, participé à ses diverses composantes. En dépit de tout le gouvernement haïtien est conscient des nombreux défis à relever.M. Régis a pris note de ce que le Secrétaire général qualifie dans son rapport de « progrès limités », dans les secteurs de l’administration de la justice, et de « carences résiduelles » dans le système de justice ou correctionnel. Il existe à cet égard une « identité de vue » entre le Gouvernement haïtien et le Secrétaire général, a-t-il assuré, citant les mesures actuellement prises par le Gouvernement, sous la direction du Premier Ministre Jack Guy Lafontant, pour consolider l’état de droit ou encore lutter contre les conséquences « souvent tragiques » de la surpopulation carcérale. L’ambassadeur d’Haïti à l’ONU a rappelé la fragilité du pays sur les plans économique, social et humanitaire. « En clair, Haïti se trouve confronté à une situation d’urgence », a-t-il déclaré jugeant qu’il fallait donc y répondre par des « mesures d’urgence ». Enfin il a lancé un appel à tous les partenaires d’Haïti pour une relance rapide et soutenue des flux d’aide publique au développement vers son pays. LLM / radio Métropole Haïti

Publicité