Les autorités haïtiennes sont préoccupées par l’insécurité hydrique notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.Dans plusieurs quartiers de la capitale des habitants sont contraints de faire de longs déplacements pour se procurer le précieux liquide. La vétusté des réseaux de distribution et le vandalisme ont été identifiés parmi les cause des pénuries récurrentes d’eau. Le directeur Général de la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA), Benito Dumay, se réjouit de l’assistance technique et financière de plusieurs institutions internationales dont la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale et le Développement (AECID). La semaine écoulée la BID, l’AECID et l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) avaient annoncé une aide de 160 millions de dollars pour contribuer à l’amélioration de l’accès à l’eau. La BID et l’AECID apporteraient plus de 65 millions dans le cadre de cette enveloppe. Tout en saluant cette aide substantielle, M. Dumay soutient qu’il faudra des fonds additionnels pour une amélioration efficace des infrastructures.Il révèle que capacité quotidienne actuelle d’alimentation en eau potable pour la capitale est de 100,000 m3 alors qu’il faudrait trois fois plus pour répondre à la demande. Pour satisfaire la demande de la population de Port-au-Prince, la DINEPA à besoin de 800 à 900 millions de dollars pour réaliser les infrastructures nécessaires. LLM / radio Métropole Haïti
L’amélioration de l’accès à l’eau potable est prioritaire selon la Dinepa
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