La pression fiscale reste l’une des priorités du gouvernement pour l’exercice 2007 – 2008 avec des prévisions de recettes internes de quelques 30 milliards de gourdes (soit un record).Au cours du dernier exercice fiscal clos le 30 septembre 2007, les recettes internes avaient atteint le niveau de 23 milliards 928 millions de gourdes indique l’économiste Kesner Pharel qui rappelle que la bonne performance fiscale du gouvernement, avait entraîné l’adoption d’un budget rectificatif. Pour les deux premiers mois de l’exercice en cours les recettes se situent autour de 4 milliards de gourdes (soit 3 milliards 995 millions), ce qui représente une hausse de 4% par rapport a la même période en 2006. Les analystes attribuent la bonne entrée fiscale à la lutte contre la corruption engagée par le gouvernement. La semaine dernière, le directeur général de l’Administration Générale des Douanes, Jean Jacques Valentin, avait indiqué que les recettes pour le mois de novembre sont de 1 milliard et 400 millions de gourdes, soit une augmentation de 25 % par rapport à novembre 2006.Selon lui, il s’agit d’un pas de géant dans le cadre des prévisions de recettes pour l’année 2007-2008 ( 19 millions de gourdes). En ce qui a trait aux dépenses le gouvernement a réalisé des sorties estimées a 4 milliards 73 millions de gourdes pour les deux premiers mois de l’exercice en cours soit une hausse de 8 % par rapport à la même période.M. Pharel croit que ceci indique un nouveau comportement des autorités fiscales dans le cadre des dépenses effectuées. » Le gouvernement a été très critiqué pour son incapacité à dépenser de façon adéquate les fonds publiques, ce qui avait entraîné une accélération des dépenses en fin d’exercice », ajoute t-il. En septembre dernier les dépenses de l’état avait franchi la barre des 5 milliards de gourdes. Pour les deux premiers mois de l’exercice le déficit budgétaire est faible soit 220 millions de gourdes.
L’année fiscale débute dans de bonnes conditions
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