L’armée égyptienne affirme avoir inventé un traitement contre le sida

Les autorités égyptiennes ont annoncé le 22 février dernier que les forces armées ont réussi l’exploit de réaliser une machine capable de diagnostiquer et de guérir le sida et l’hépatite C. Les medias égyptiens ont qualifié de « bénédiction » et de « cadeau de Dieu », cette percée scientifique qui permettrait de diagnostiquer et de soigner l’hépatite C, le Sida et les grippes porcines et H1N1, sans avoir recours à l’analyse biologique d’échantillons sanguins. Baptisé « Complete Cure Device », cet outil produit des ondes électromagnétiques qui détruiraient les cellules atteintes par la maladie et les remplace par des acides aminés. Le tout sans même procéder à des prélèvements sanguins. Dans le cas de l’hépatite C – dont l’Égypte compte le plus fort taux de personnes infectées au monde – le virus serait éliminé en 10 jours et sans effets secondaires. Après avoir conduit des tests sur des animaux et des humains, le taux de réussite annoncé est de 100 %. Le patient recevra son traitement à l’aide d’un pistolet à ondes électromagnétiques. « Rassurez-vous, nous avons vaincu le sida ! », a déclaré le général Ibrahim Abdel Atti, le chef de l’équipe de recherche lors d’une conférence de presse. Néanmoins, la nouvelle a été reçue avec un certain scepticisme par la communauté scientifique. Un prix Nobel affirme que ce prototype « n’a tout simplement pas de fondement scientifique suffisant ». Massimo Pinzani, professeur à l’Institut de l’University College de Londres, affirme que si la base scientifique de l’appareil était prouvée, on assisterait à « une révolution dans le domaine de la médecine », ajoutant qu’avant d’être acceptée, la technologie doit être validée et approuvée par un comité d’experts indépendants et qu’il serait volontaire pour participer à l’étude, une fois la validité de la technologie établie. Malgré le scepticisme environnant, l’armée égyptienne persiste et signe. Lors d’une rencontre scientifique ce mercredi 26 février, le docteur Ibrahim Abdel-Atti, à l’origine de l’invention, a rendu un vibrant hommage à l’armée, rappelant qu’ « en dépit de la pression à laquelle est soumise l’armée, nos hommes viennent de prouver au monde qu’ils font tout leur possible pour servir la nation. » « L’armée égyptienne est un symbole de générosité et de sacrifices », se félicite-t-il. Le docteur Ibrahim Abdel-Atti a assuré qu’on lui aurait proposé 2 millions de dollars pour racheter son invention, soulignant que l’Égypte n’exportera pas cet outil miracle à l’étranger afin de le protéger du monopole international et du marché noir. Il n’a toutefois pas précisé quand ce médicament miraculeux serait commercialisé. MJ/ Radio Métropole Haïti

Publicité