
Le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, affirme que le Grand Corps attend la publication de l’arrêté nommant les membres de la Cour des Comptes pour initier le dialogue avec l’Exécutif.Il rappelle que le Sénat n’avait pas été impliqué dans la première phase du dialogue entre l’Exécutif et les partis politiques. Dans le cadre du second round de négociations le sénateur Desras souhaite que tous les sénateurs puissent faire valoir leurs revendications.Pour lui les nouvelles exigences des 6 sénateurs de l’opposition doivent être discutées avec les responsables de l’Exécutif après la signature de l’accord. Cette vision du dialogue est différente de celle des sénateurs de l’opposition pour qui le président du Sénat ne doit pas parapher le document sans la satisfaction de plusieurs revendications dont le renvoi de trois juges à la Cour de Cassation. Toutefois le président du Sénat affiche un certain scepticisme. Il met en doute la sincérité des responsables de l’Exécutif à réaliser des élections législatives et sénatoriales en 2014.Il y a un plan pour organiser des élections générales en 2015, prévient le sénateur Desras qui promet de divulguer le plan concocté par le gouvernement.Tout en mettant en garde contre l’application d’un tel plan, le président du Sénat soutient que les acteurs politiques ne prendront pas le risque de réaliser un scrutin avec une administration qui n’a jamais eu d’expérience dans l’organisation des élections. Il menace de réclamer le départ du chef de l’état si les élections ne sont pas tenues en 2014.Martelly doit délivrer ou désister, a-t-il laissé entendre. LLM / radio Métropole Haïti