L’asile temporaire accordé à Aristide par la Jamaïque ne fait pas l’unanimité au sein de la CARICOM

Le premier ministre de la Jamaïque, Percival Patterson, en difficulté suite à sa décision d’accueillir l’ancien président Jean Bertrand Aristide pour deux (2) mois et demi dans son pays. Le chef de la diplomatie de la Barbades a affirmé , le jeudi 18 mars 2004, que son pays n’avait pas été informé à l’avance de cette décision. Cette déclaration de la ministre des affaires étrangères de la Barbades, Billie Miller, contraste avec les déclarations faites par le premier ministre jamaïcain sur le dossier du séjour d’Aristide à la Jamaïque. Percival Patterson avait laissé entendre que ses partenaires de la CARICOM étaient informés de sa décision avant la venue de M. Aristide. La ministre des affaires étrangères de la Barbades a clairement indiqué que le retour de l’ex-président Aristide dans la région ne représentait pas une initiative de la CARICOM. « C’est clairement une affaire entre le gouvernement jamaïcain et M. Aristide », souiligne Mme Miller . Le chef de la diplomatie de la Barbades note toutefois que le séjour de M. Aristide à Kingston aura des implications pour la CARICOM . Mme Billie Miller s’est toutefois gardée de conlcure à l’avance la décision qui sera prise par la CARICOM sur l’épineuse question d’Aristide lors de la réunion des chefs de gouvernement de la région à St Kitts, la semaine prochaine.

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