L’ATH dénonce la violation des locaux de l’hôtel Montana par des manifestants le 13 février dernier

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L’Association Touristique d’Haïti (ATH) a dénoncé et condamné lundi la violation de l’enceinte privée de l’hôtel Montana par des partisans du président élu René Préval le 13 février dernier. « Partout dans le monde, par définition, un hôtel est considéré comme un lieu sécurisé, un espace neutre d’hébergement, de refuge, de repli, de convivialité, d’accueil et de relaxation généralement toujours respecté par des parties en conflit même dans des pays où sévissent des guerres civiles meurtrières », écrit l’ATH dans un communiqué, soulignant qu’il est inacceptable que ce principe ait été bafoué par des manifestants défendant des causes et des objectifs politiques. »Cet acte délibéré et téléguidé en guise de règlement à un problème politique aura des répercussions graves sur l’industrie touristique haïtienne et pourrait hypothéquer l’investissement international tant souhaité pour notre pays », poursuit la note de l’ATH.L’Association Touristique d’Haïti, tout en dénonçant l’agressivité des uns et la passivité des autres déclare espérer que les commanditaires de tels actes auront compris leur gravité et les conséquences politiques et économiques très négatives pour Haïti. L’ATH souhaite qu’à l’avenir les entreprises industrielles, commerciales et de services puissent jouir d’une « protection efficace ».Des centaines de manifestants en colère qui réclamaient la proclamation de la victoire de René Préval dès le premier tour de la présidentielle par le Conseil électoral provisoire, ont violé, au vu et au su de tous, l’enceinte privée de l’hôtel Montana le 13 février dernier. Les agents de l’ordre de la Minustah et de la Police nationale sur place n’ont rien fait pour garantir la sécurité de l’hôtel Montana, de ses personnels et de ses clients, déplore l’ATH dans sa note de presse.

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