Dans une note de presse communiquée le jeudi 23 août, l’Espace de Concertation affirme que la politique du régime lavalas n’a qu’un nom “terrorisme d’Etat”. Cette politique est à contre courant des aspirations démocratiques du peuple haïtien, écrit ce regroupement de l’Opposition. L’Espace proteste contre le harcelement des militants du KID et demande à tous les démocrates y compris les lavalassiens déçus de rallier leurs forces contre cette politique aveugle et sans avenir du pouvoir. Parallèlement, l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), membre de la Convergence Démocratique à l’instar de l’Espace de Concertation, condamne ce qu’elle appelle » le viol du local de la KID » et réclame la libération immédiate des militants arrêtés. Pour l’OPL , la descente des lieux de la police au quartier général de la KID constitue un nouvel acte de répression contre l’Opposition et un pas significativement dangereux d’une escalade d’actions, d’intimidations et de violations des droits humains déclenchée par Lavalas suite aux évènements du 28 juillet . Pour sa part, la Coalition Nationale Pour le Triomphe de la Démocratie (CNTD) qualifie de honteux le comportement des dirigeants lavalas. Le parti de l’ancien prisonnier de la Toussaint, Jean Auguste Mesyeux, souhaite la mobilisation de tous les démocrates pour obtenir la libération des membres de la KID. La CNTD invite le gouvernement lavalas à se ressaisir tout en rappelant que la répression entraine la chute des gouvernements qui la pratiquent. “ Nous sommes en train de revivre les durs moments de la dictature des Duvalier” affirme Jean Auguste Mesyeux responsable de la CNTD. Il réclame la mise en liberté sans tarder et sans condition des membres de la KID arrêtés par la Police le mercredi 22 août de même que ceux qui ont été interpellés suite aux évènements du 28 juillet dernier qualifiés par le pouvoir de tentative de coup d’état.
Lavalas pratique le terrorisme d’Etat affirme l’Espace de Concertation
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