Le calvaire des rapatriés haïtiens

Le décès d’un immigrant rapatrié de la République Dominicaine, le samedi 8 mai 2021, jette une vive lumière sur les conditions de vies de ces compatriotes.


Les déportations des sans papiers haïtiens sont récurents dans les postes frontaliers.


M. Peggy Siméon a été déporté le jour de son arrestation à Santiago par la police frontalière.
Même s’il reside depuis plusieurs années à Santiago où il travaille, M. Siméon n’aurait pas tous ses papiers lors de son arrestation.


Selon son cousin Lesly Siméon, le rapatrié n’avait pu trouver refuge dans un centre d’hébergement de l’office Nationale de la Migration (ONM) ni de l’OIM à son arrivée sur le territoire haïtien.
Il avait passé la nuit de vendredi 7 mai 2021 dans un hôtel de Ouanaminthe.


C’est son désir de rejoindre au plus vite ses parents à Port Margot, qui l’aurait poussé à prendre l’autobus sans payer les frais de transport.
Quelques minutes avant une fin tragique le rapatrié s’accroche sur la place des valises et marchandises ne sachant pas qu’il s’agit d’un véhicule affrété pas une congrégation catholique.


Lors de l’intervention brutale d’une patrouille policière, le rapatrié est projeté au sol. La chute fatale sera le dernier épisode d’un destin tragique.

LLM / radio Métropole Haïti

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