Le CEP annonce que le scrutin municipal aura lieu avant la fin de l’année

Les élections municipales, locales et complémentaires pourraient se tenir entre novembre et décembre 2006 si les problèmes identifiés sont résolus au plus vite, annonce le Conseil électoral provisoire. Le directeur général du CEP, Jacques Bernard, affirme que les bailleurs de fonds promettent de décaisser 14 millions de dollars pour l’organisation des élections municipales et locales qui pourraient avoir lieu entre novembre et décembre 2006.Lors d’une séance de travail hier, mercredi, avec les députés le président du conseil électoral a dressé un bilan des réalisations du CEP dans le cadre du processus électoral.Les responsables de l’institution électorale souhaitent que les députés se penchent sur l’avenir électoral d’Haïti durant les cinq prochaines années. Environ 180 millions de dollars seront nécessaires pour réaliser les différentes joutes entre 2005 et 2011, selon le CEP. Le président et le directeur général de l’organisme électoral ont proposé de revoir « le flot des élections » à organiser en vue d’alléger le budget.Max Mathurin et Jacques Bernard se prononcent en faveur de la mise en place d’un système capable de gérer efficacement les dossiers électoraux. Ils promettent de laisser au Conseil électoral permanent une base de données sur les 3,5 millions d’électeurs indiquant que 60 mille nouveaux électeurs s’ajouteront à cette liste chaque année.Les accusations de corruption au CEP étaient à l’ordre du jour de la rencontre entre les parlementaires et les responsables du CEP. Des parlementaires, dont Frantz Robert Mondé, ont critiqué la gestion du président du CEP alors que d’autres attendent le rapport de la cour supérieur des comptes pour se prononcer. Le président du CEP,Max Mathurin, a rejeté les accusations de corruption au sein du conseil électoral tout en annonçant le début d’une enquête de la Cour Supérieur des Comptes . De son coté le directeur général du CEP, qui qualifie le conseiller Parick Fequière de fou, rejette toute implication dans une quelconque corruption. Jacques Bernard souhaite que les parlementaires prennent en considération l’autre version des faits dans le conflit qui oppose certains conseillers au président et au directeur général du CEP.

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