Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsinvil, assimile l’intervention des forces de l’ordre au local de l’organisme électoral à une intimidation de nature à entraver le bon déroulement du processus électoral.Un juge de paix et plusieurs policiers sont intervenus au local du CEP vendredi afin d’appréhender le porte parole Richardson Dumesle, qui n’avait pas répondu à deux convocations du Parquet. La démarche du commissaire du gouvernement fait suite à une plainte de deux candidats à la présidence, Jean Henry Céant et Yves Christallin.M. Dorsinvil proteste contre cette attitude inqualifiable des agents de la PNH agissant sous les ordres du commissaire du gouvernement Harycidas Auguste.Tout en dénonçant cette « persécution », le président du CEP se réserve le droit d’entreprendre toutes actions judiciaires qu’il jugera opportunes.Le CEP considère cette intervention comme un excès de pouvoir.Les responsables de l’organisme électoral estiment que les agents avaient investi l’espace avec fracas et arrogance et intimidé le personnel de l’institution.A moins d’une semaine du coup d’envoi de la campagne électorale pour le second tour, le président du CEP réitère sa détermination à mener à terme le processus électoral. LLM / radio Métropole Haïti
Le CEP proteste contre l’intervention des forces de l’ordre
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