Le conseil électoral récuse les conclusions du rapport d’audit de la Cour des Comptes les qualifiant de contradictoires, partiales et subjectives. Le secrétaire général du Cep argument à l’appui a justifié les dépenses jugées irrégulières par les vérificateurs de la cour des comptes. Rosemond Pradel réaffirme que la gestion du Conseil Electoral est saine et transparente et a relevé diverses failles dans le travail des vérificateurs de la cour.En ce qui concerne l’émission d’un chèque de 1 557 600 gourdes à la firme SOLUTIONS S.A pour la fourniture d’un logiciel capable de réaliser la tabulation des procès- verbaux au niveau des communes.Rosemond Pradel précise » un procès verbal signé de 6 membres du conseil avait autorisé François Benoît à s’occuper du dossier en question.Les enquêteurs ont mentionné qu’un remboursement de per diem a été accordé au président du CEP, Max Mathurin ; le secrétaire général du CEP rejette le qualificatif d’irrégulier attribué à ce dossier.En ce qui a trait aux 3.700 000 de gourdes dépensés lors des premières journées électorales,il affirme que le CEP avait pris des dispositions pour faire face aux urgences.Dans son intervention lors de la conférence de presse de mardi, le président du CEP, Max Mathurin, fustige le comportement du président de la Cour des Comptes qui n’a pas respecté les règlements de la Cour et avait fait des déclarations qui prêtent à équivoque. Max Mathurin regrette que le rapport ait été publié dans les media au mépris des règlements de la Cour qui stipule qu’une ébauche du rapport doit être soumis au responsable de l’institution concernée.De son coté, le directeur général du CEP affirme que les recommandations de la Cour des Comptes sont sans fondement et n’ont rien à voir avec l’audit qui a été réalisé. Jacques Bernard qui indique qu’un inventaire des biens du CEP est réalisé chaque trimestre, précise que les responsables du CEP sont en train d’installer un système comptable qui intégrera la comptabilité, le service des achat et l’inventaire. Le directeur général du CEP qui est préoccupé par l’inventaire des matériels disponibles, soutient que les règlements internes de l’institution électorale définissent les taches des membres du conseil d’administration.Par ailleurs, le conseiller Patrick Fequière affirme qu’il y a eu des cas de détournements de fonds en ce qui attrait au per diem accordé à Max Mathurin et aux 3 700 000 gourdes.Patrick Fequière demande à la Cour des Comptes de préciser les responsabilités et réclame des pièces justificatives pour les dépenses.
Le CEP rejette les accusations de la Cour des Comptes
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